Nous expérimentons tous dans notre vie différents états de conscience. L’accès à certains de ces états est spontané : lorsque nous rêvons la nuit, quand nous pratiquons un sport, ou même lorsque nous rêvassons par exemple.
D’autres peuvent être provoqués par la pratique de la méditation, de l’hypnose, de la transe… Spontanés ou induits par une technique, ces différents états de conscience ont en commun, certes avec une grande variation d’intensité, de nous brancher sur une autre facette de nous-mêmes.
Des textes du yoga, écrits environ il y a deux mille ans, affirment que si nous nous asseyons calmement en nous concentrant sur notre esprit nous pouvons développer des capacités supérieures.
Celles-ci ne doivent cependant pas être assimilées à des dons magiques. Il s’agit de capacités ordinaires que tout le monde possède. Seulement la plupart du temps nous en sommes tellement éloignés que nous ne parvenons pas à y accéder.
Lorsque nous modifions notre état de conscience, nous changeons en quelque sorte les paramétrages perceptifs de notre cerveau. La puissance de ces états de conscience modifiés est constatée, car leur potentiel thérapeutique, leur force de guérison, sont aujourd’hui indiscutables, reconnus, et de plus en plus utilisés.
En effet, correctement encadrés par des hypnothérapeutes, psychothérapeutes, etc, des hommes et des femmes, guidés dans ces états modifiés de conscience, apprennent à mieux se connaître, à mettre au jour des noeuds émotionnels, des traumas, des souvenirs enfouis, et ainsi à se guérir de blessures parfois profondes…
L’utilisation thérapeutique des états modifiés de conscience peut conduire à la guérison.
Source : INREES – Stéphane Allix