Depuis quelques années déjà il est question de la neuroplasticité du cerveau. Cela signifie que le cerveau a la capacité de créer de nouveaux circuits neuronaux. Un handicap suite à un AVC, ou un schéma comportemental tel qu’un TOC, ne sont donc plus immuables.
Il est à présent établi que le cerveau peut nous soigner grâce à sa plasticité. De manière naturelle, certaines stimulations précises, qu’elles soient de l’ordre visuel, auditif, kinesthésique, olfactif ou gustatif, ont la faculté de nous replonger dans un souvenir ou dans un état d’être donné. Ce principe est déjà connu en PNL sous la dénomination d’ancre et d’ancrage. Cette technique est d’ailleurs utilisée par les sportifs de haut niveau pour améliorer leurs performances.
Plus un acte est répété, plus le circuit mental qui incite à le faire sera renforcé. Via la neuroplasticité, les anciennes connexions cérébrales, imposées comme voie principale, seront court-circuitées afin de créer et de renforcer d’autres circuits qui avaient été mis de côté.
En effet, si nous enregistrons un certain stimulus de façon consciente et à bon escient, et si nous le répétons, notre cerveau l’intègre peu à peu pour se modifier dans la direction de l’objectif désiré.
Grâce aux travaux en neurosciences, des thérapies comme la visualisation et l’hypnose sont désormais encouragés et reconnus pour leur faculté à générer de nouveaux circuits neuronaux et favoriser ainsi des changements comportementaux pérennes.
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