Aujourd’hui on admet de plus en plus que ces réalités énigmatiques sont des manifestations de l’inconscient. Nos difficultés et nos blocages sont généralement issus de pensées inconscientes incontrôlables, exigeant d’être déchiffrées.
L’existence de cette partie cachée de nous, où se tient la vérité de notre être, est désormais une évidence.
Les philosophes de l’Antiquité avaient déjà pris la mesure de cette part d’obscurité qui nous empêche d’être pleinement conscients de nos actes ou de nos sentiments. Platon dépeint l’humanité comme une espèce à moitié aveugle, prisonnière d’une caverne mentale.
Nous sommes séparés de notre vérité la plus essentielle, cachée, inconsciente. Et lorsqu’elle parle à la faveur des rêves, des lapsus, des actes manqués, des symptômes, des blocages, des phobies, elle reste énigmatique.
Mais contrairement à ce que nous croyons trop souvent, l’inconscient n’est pas seulement fait de langage, d’idées et de pensées. Il s’exprime dans et par le corps et notamment par des troubles physiques et des postures.
Cependant, même s’il provoque des symptômes, l’inconscient n’est doué d’aucune mauvaise intention. Le piège réside dans nos refus, déni ou incapacité d’entendre ses messages. Pourtant tenter de les déchiffrer nous permet de mieux nous connaître et de devenir davantage maître de nous-même.
Extrait Psychologie Magazine – Février 2015